Afin de réaliser ou de comprendre notre imagination doit s'étendre au-delà de notre zone de confort! La population mondiale aujourd'hui compte 7,6 milliards d'individus, chacun d'entre nous ayant des espoirs, des besoins et des nécessités pour une survie décente; le logement, la santé, l'éducation sont quelques-uns de nos principaux problèmes, les ressources quotidiennes essentielles nécessaires pour subvenir à ces envies de vie, sont immenses, énormes, tous principalement à combler aux dépens de la nature.
Cette observation nous oblige à nous interroger sur notre compréhension de la situation, c'est illusoire d'imaginer sauver la nature sans répondre simultanément aux besoins de l'humanité en prenant les mesures urgentes de développement qui harmoniseraient les destins divergeant de l'humanité et de la nature. Ils paraissent si opposés.
Cette prise de conscience induit qu'il serait peut être pertinent de s'interroger sur ce qui semble être un pré-jugement à courte vue ou un préjugé qui empêche notre possibilité d'agir correctement.
L'affirmation selon laquelle «les matériaux non biodégradables sont mauvais pour la nature» doit être analysée avec soin afin de prévoir si ces matériaux peuvent contribuer ou non à résoudre le problème, et s'il est urgent ou non de changer notre point de vue.
Il est apparu après cette procédure, que les matériaux non biodégradables ne devraient pas être perçus comme des ennemis de l'environnement, dans le cas ou leurs production n’affecte pas trop l'environnement et, plus encore, lorsqu'ils sont recyclables, ces deux qualités font d'eux des atouts précieux pour pouvoir en disposer , pour servir encore et encore les besoins humains et les nécessités sans pour autant gaspiller ni abuser, ni affecter les précieuses ressources naturelles.
En raison de leur non-biodégradabilité et de leur réutilisation, ces matériaux pourraient également être évalués comme des produits financiers fiables à long terme. Contrairement aux produits à court terme résultant de notre exploitation de la nature et des ressources naturelles, qui finissent par une consommation et doivent être consommés rapidement, ces matériaux précités, considérés comme «non naturels» durent, persistent et ont une longue durée de vie.
Ces matériaux gérés correctement avec soin, aideront l'humanité à protéger l'environnement naturel, ou plutôt à protéger la nature des besoins de l'humanité car ceux-ci peuvent servir leurs objectifs sans impacter la nature.
L'agriculture intensive, l'élevage, l'utilisation de pesticides, la pêche massive et incontrôlée, la déforestation, l'exploitation effrénée, etc., sont des activités qui drainent les ressources naturelles et perturbent l'environnement. Elles doivent être soigneusement examinées et traitées de manière écologique, d'autant plus, qu'elles dépendent aussi de circonstances climatiques fragiles.
Les matériaux non biodégradables peuvent servir à réduire l'impact de l'homme sur l'environnement naturel.
Un matériau comme le PET me paraissait avoir les qualités nécessaires, de durabilité, de non biodégradabilité et de réutilisation pour développer un design et une technologie originale afin de construire efficacement des maisons décentes moins chères et de bonne qualité.
Aussi du fait de la durabilité du matériau, la projection d'un système de financement peut être envisagée et inventée, pour établir une économie circulaire récurrente et rentable, en investissant dans un fonds de matières premières PET qui serait progressivement transformé et valorisé en un fonds immobilier stable ». Pour pouvoir ainsi proposer cette opportunité de logement sans précédent, et cela aux plus large marchés afin de faire face à l'ampleur de la demande de développement et cela sans impact majeur sur la nature.
Le PET pourrait être recueillie, détenue et allouée par une banque ou une institution, détenu et géré de manière privé et /ou étatique et /ou internationale, cette institution bancaire pour le PET, redistribuerait cette précieuse ressource durable en l'allouant pour être transformé en maisons, et/ou d'autres utilitaires.
Au lieu de vendre le matériau PET, la banque le louerait, le louerait sur une base à long terme à l'utilisateur, comme une taxe, la contribution serait évaluée sur la quantité de PET utilisée par les infrastructures, cela réduirait considérablement le prix de la maison, comme l’on finirait par acheter seulement la technologie pour transformer le PET pour en faire une maison, qui est: le plan (l'architecte), le système de construction (le brevet d'ingénierie), et le processus de construction (les constructeurs).
Le PET ainsi transformé en divers utilitaires, resterait un actif en commun, national et/ou international, partageable, dont tous pourraient tirer profit dans un avenir durable.
Le coût de la collecte du PET serait étalé sur des années et un faible taux d'intérêt serait ajouté au prix pour couvrir les coûts du contrôle administratif du matériau.
A titre d'exemple, aujourd'hui le prix du PET recyclé sur le marché international est d'environ 450 US $ la tonne, si une maison moyenne construite avec le "USTINOV CONSTRUCTION SYSTEM" utilise 25 tonnes de PET, nous envisageons un étalement du coût de location basé sur un capital de 12 000 US $ plus taux d'intérêt. Et, lorsque la collecte locale de PET serait organisée et efficace pour une allocation locale, ce capital évalué aurait encore plus d'effet de levier, car le coût serait inférieur au prix du marché international.
Afin de stimuler le développement des populations les plus pauvres, une autre option serait ou pourrait être que les États feraient don du terrain sous la maison ou de terrains au prorata à cette institution bancaire, la banque utiliserait, la valeur de ce terrain comme garantie collatérale pour la mise en place de prêts. La valeur de ce terrain serait également ajoutée à la taxe de location du PET requis. (Le terrain sous la maison et le PET seraient associés, en garantie). Le créancier achèterait seulement la maison et optionnellement la terre autour d’elle! Le PET nécessaire et le terrain sous la maison seraient loués pour une redevance fixe stable tant qu'ils sont utilisés par le propriétaire de la maison ou son successeur, ou tant que la maison n'est pas recyclée.
Une maison en béton ou en bois n'est pas conçue pour être recyclée, cette maison en PET l’est.
Qu'est-ce que le «USTINOV CONSTRUCTION SYSTEM», c'est un système de construction modulaire composé de modules fabriqués et de poutres en PET recyclé qui s'assemblent facilement pour former une norme architecturale cubique modulaire, les poutres et les modules sont conçus pour être remplis de terre solidifiée et / ou d'autres isolations appropriées selon les moyens, les câbles et les tuyaux sont fournis par des unités connectables préfabriquées insérées, le système lorsqu'il est utilisé indépendamment permet de construire selon les normes de construction suisses (SIA) jusqu'à deux étages, ou il peut être associé à des constructions traditionnelles.
Le concept est la conjonction de deux matériaux, le PET recyclé et grâce à 5% de ciment, la terre solidifiée, une fois assemblés les modules PET représentent le squelette et la peau de la construction, fournissant un renforcement structurel et une protection de surface pour la terre durcie. Visible sur le site: www.ustinovconstructionsystem.com Le matériau PET est constituer par la polymérisation de deux substances, l'éthylène glycol et l'acide téréphtalique; Le PET est transparent, léger, résistant aux chocs et malléable, mais également très rigide lorsque son épaisseur dépasse 5 millimètres. Il peut également être coloré.
Pour produire 1 kg de PET, il faut seulement 1,9 kg de pétrole brut. Les molécules PET sont constituées uniquement d'oxygène, d'hydrogène et de carbone. De plus, lors de sa combustion, seules de l'eau (H2O) et du dioxyde de carbone (CO2) sont libérés. Incendie, l'incinération du PET est sûre.
Même si ce n'est pas un problème de brûler et de se débarrasser du PET. Il est préférable et important de le recycler, de le conserver en tant que ressource, car c'est clairement un atout tel que démontré ci-dessus. En outre, le recyclage du PET économise 60% d’énergie par rapport à la production de nouveau PET.
Comme la plupart des plastiques synthétiques, le PET n'est pas biodégradable. Des plastiques biodégradables à base d'amidon de maïs ont été développés ces dernières années, mais ils sont chers et leur fabrication n'est pas nettement moins dommageable pour l'environnement que celle du PET à base de pétrole. (Ceux-ci ont besoin de terrain et d'eau pour leur production).
Donc, ne gaspillons pas nos déchets durables, prenons soin d'eux jusqu’au bout, et n'abandonnons pas le PET partout dans la nature où le PET et / ou d'autres plastiques deviennent alors vraiment dommageables et dangereux pour la chaîne alimentaire.
La terre bien que de texture variable est un matériau naturel et générique, le PET est ici dans ce système de construction utilisé pour le protéger et augmenter ses qualités structurelles.
La terre en tant que matériau a été présente dans la construction depuis l'aube des temps. Presque toutes les civilisations avaient adopté la terre à un moment ou un autre. Il faut dire que c'est un matériau très malléable et présent presque partout sur la surface de la planète en quantité suffisante pour être utilisé dans la construction. Selon les statistiques du HCR, un peu moins de la moitié de l'humanité vit actuellement dans des constructions en terre. C'est un matériau stable, écologique et bon marché. Il est également important de noter qu'environ 17% des bâtiments du patrimoine mondial sont construits avec de la terre. C'est-à-dire de la longévité offerte par ce matériau de construction. Ces dernières années, il a été un peu oublié, surtout dans la civilisation occidentale, il a été remplacé par le béton.
Actuellement, il y a un regain d'intérêt pour ce matériau grâce à la conscience écologique à laquelle nous sommes confrontés et à la rareté du sable propre à la fabrication du béton.
Les constructions de terre ont été négligées pour leur besoin d'attention permanente et de réparation causé par l'humidité dans les climats non appropriés, la protection de PET devrait contrer cette faiblesse puisque la terre devient imperméable compensant ainsi cet inconvénient.
Pour concevoir, un mur dans le «Ustinov construction system» est épais de 19cm, il a seulement 1cm de PET de chaque côté laissant la cavité de 17cm remplie par les gaines techniques et de la terre solidifiée par 5% de ciment.
Le système associé et utilisé avec les matériaux de construction traditionnels comme les métaux, le bois ou le béton, permet de construire de plus grand bâtiments, en utilisant ces matériaux traditionnels pour construire une super structure squelette du bâtiment ou du gratte-ciel dans lequel le système PET Ustinov à deux étages peut s’inséré en contribuant à la construction de l’édifice.
Aujourd'hui, 22% de la population mondiale est sans-abri et probablement plus de 60% du reste vit dans des conditions médiocres en marge de la société. Les matériaux de construction traditionnels modernes ne peuvent pas faire face à l'ampleur du défi, la déforestation est déjà une réalité, et le sable pour fabriquer le béton est difficile à trouver.
Le besoin et la demande pour un nouveau système de construction durable est énorme, pas seulement parmi les plus pauvres, car l'accès au logement est également devenu difficile dans les sociétés plus riches.
Quelle est la disponibilité du PET? La production annuelle mondiale de plastiques est estimée à 320 millions de tonnes, seuls 25% sont collectés et seulement 25% de cette quantité est recyclée. Seulement 7% de cette production est en Afrique et 5% en Amérique du Sud.
Une étude de l'université Santa Barbara estime que 9,1 milliards de tonnes de plastique ont été produites jusqu'à maintenant.
En Europe, 25 millions de tonnes sont collectées chaque année, et seulement 25% de cette quantité est recyclée, le reste est enterré ou brûlé. La société Carbios, estime une perte annuelle inexploitée à 100 millions de tonnes représentant un chiffre d'affaires annuel de 100 milliards de dollars.
Chaque année, environ 9 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, alors que seulement 5% de la production mondiale est recyclée.
Même si le PET n'est qu'un type de plastique produit, ce n'est pas le moindre: 480 milliards de bouteilles PET sont fabriquées chaque année ainsi que de nombreux autres articles en PET. Le matériau est irremplaçable pour l'industrie, qui a déjà investi pour augmenter la production de 40% dans les prochaines années.
Le squelette et la peau du "système de construction Ustinov" pourraient également être fabriqués avec d'autres plastiques, en adaptant le design. Les raisons du choix unique du PET sont que le système peut être facilement recyclé, et en cas d'incendie, l'incinération du PET n'est pas très toxique.
Le mélange des plastiques devrait prévoir le problème du recyclage, sinon la solution de gestion du plastique ne sera qu'une solution temporaire qui peut même créer de nouveaux problèmes inextricables pour l'avenir.
Il est urgent de prendre soin des déchets plastiques en investissant les efforts pour les contrôler, en favorisant des économies circulaires qui peuvent être aussi très rentables, en utilisant ces matériaux non biodégradables comme des opportunités pour satisfaire les besoins structurels humains sans perturber les ressources naturelles rares et délicates.
Le PET et / ou d'autres plastiques devraient être apprivoisés et utilisés pour épargner la nature des besoins de l'homme. C'est une opportunité et un défi avant que nous soyons empoisonnés par notre mauvaise utilisation et nos rejets négligents.
La matière première est disponible! Et en raison des systèmes écologiques complexes et de la situation telle qu'elle apparaît aujourd'hui, cette question devrait être traitée globalement, probablement coordonnée et supervisée par une institution bancaire mondiale, voire un département des Nations Unies, qui répondrait aux besoins nationaux et distribuerait et répartirait les actifs non biodégradables comme le PET pour accélérer la politique internationale de développement tout en protégeant la nature et les écosystèmes locaux.
Si le problème du logement n'est pas abordé, nous nous dirigeons vers des catastrophes humaines et sociales, l'humanité d'aujourd'hui 2, 2 milliards de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 1, 6 milliards sont sans abri, 5 milliards ont besoin de logements décents, les réfugiés climatiques et de guerre vont seulement augmenter ces chiffres, sous cette condition, la santé, l'éducation, la civilisation - si l'on ose employer un tel mot - est menacée.
Le choix est disponible, attendre plus longtemps ne fera qu'augmenter les dégâts. Ainsi à partir de maintenant nous ne devrions fabriquer des matériaux non biodégradables que lorsque leurs objectifs de recyclage soient auparavant identifiés et décidés.
Author : Igor Ustinov (coyright)
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